La culture générale désigne un ensemble de connaissances qu’un individu acquière tout au long de sa vie. On dit souvent qu’un traducteur ne peut effectuer son travail sans un minimum de culture générale, c’est ce que nous allons vous démontrer dans cet article.

Comme nous l’avons dit dans un billet précédent, le traducteur est amené à traiter une multitude de documents ayant trait à des secteurs de spécialisation divers et variés et parfois très pointus pour lesquels il est particulièrement difficile de trouver des références, des informations sur Internet. Certes, le traducteur ne peut être un expert dans tous les domaines mais il se doit d’effectuer les recherches nécessaires qui lui permettront d’avoir une connaissance approfondie du texte à traduire. En effet, cette étape est fondamentale en ce qu’elle permet d’accompagner le client dans la réussite de sa communication. Plus le traducteur s’approprie le texte, plus il sera à même d’identifier d’éventuelles erreurs ou imprécisions du texte source et de proposer des solutions au client. On retrouve notamment cette situation lorsqu’un client souhaite faire traduire sa documentation publicitaire en plusieurs langues, la traduction des images pouvant parfois s’avérer compliquée ; un traducteur aguerri saura proposer les adaptations nécessaires grâce à son excellente compréhension de la culture cible.

Nous comprenons donc bien que pour être un bon traducteur, même une connaissance des langues de travail est insuffisante si elle ne s’accompagne pas d’une certaine culture générale consistant à connaître les aspects historiques, géographiques, mais également socio-culturels des langues sources et de la langue cible. Par exemple, un traducteur qui ne sait pas qu’un gallon anglais ne correspond pas tout à fait au gallon américain risque de fournir des traductions quelque peu compromettantes.

Cette culture générale doit également porter sur la manière dont s’expriment certaines cultures et certains domaines de spécialisation. Prenons la traduction d’un manuel d’un logiciel, il est important de savoir que si l’anglais a tendance à utiliser le futur, la traduction en français doit conserver, dans la mesure du possible, le présent. Il est également déconseillé de personnaliser le système informatique. En effet, face à une phrase en anglais commençant par : « The system asks you to… », le traducteur français doit être conscient de la nécessité d’utiliser « Vous devez ». Dernier exemple qui ne vaut pas uniquement pour le secteur technique : alors que l’anglais déborde de répétitions, la langue française ne les apprécie guère.

En bref, un traducteur dépourvu d’une culture générale se résume à un traducteur automatique. Lorsque l’on voit les « dégâts » d’une traduction non raisonnée, on comprend bien pourquoi un traducteur se DOIT de posséder une culture générale.

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