Le secteur des énergies renouvelables existe maintenant depuis plusieurs années et recense donc de nombreux termes spécialisés, il suffit de jeter un œil à la liste proposée par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME). Il est toutefois important de rester particulièrement vigilant lors de l’utilisation de ces différents termes afin de lever toute ambiguïté qui serait nuisible à votre image et donc à votre entreprise.

Dans cet article, nous vous proposons quelques conseils pour chaque difficulté rencontrée lors de l’harmonisation de votre terminologie.

Le secteur des énergies vertes est encore récent et conditionné par les décisions politiques adoptées à un niveau national et international. Afin de combler le vide terminologique créé par les dernières technologies mises au point visant à limiter la consommation d’énergies fossiles, la pollution environnementale, chaque langue a besoin de procéder à des néologismes. Cet exercice intervient aussi bien lors de la naissance d’une invention ou lorsqu’un terme est présent dans une langue mais représente une innovation totale dans la langue cible. C’est au traducteur que revient la charge de trouver l’équivalent parfait. Comme pour toutes les langues de spécialité, la présence d’approximations est à rayer de votre documentation multilingue.  Pour vous aider dans cette tâche, nous vous conseillons d’associer à chaque innovation, sa dénomination ainsi que sa définition exacte.

Parfois, le traducteur se retrouve face à de véritables problèmes de compréhension, non pas liés à sa connaissance du domaine ou de la langue en question, mais du fait que l’acronyme peut prendre plusieurs sens, son ambigüité le rend difficile à traduire. Afin d’éviter de recevoir quotidiennement des coups de fil de la part du traducteur, vous pouvez vous rendre utile en saisissant dans un fichier Excel ou dans un autre support d’élaboration de données toutes les abréviations ou acronymes que vous utilisez souvent et qui appartiennent au jargon propre à votre entreprise. Il va de soi que pour transmettre votre message, votre philosophie, le traducteur doit devenir une partie intégrante de votre équipe et ne peut rester étranger à certains termes ou concepts.

Le secteur étant en constante évolution, il est bon d’établir un glossaire des termes utilisés dans votre documentation accompagnés de la définition que vous leur attribuez. Nous nous sommes rendu compte que ce processus est particulièrement utile : en raison de l’absence de normalisation terminologique, certaines entreprises ont tendance à donner leur propre définition qui peut être source d’incompréhensions et induire le lecteur en erreur.

Dans tous les cas, nous vous conseillons de dialoguer avec votre prestataire de services afin de convenir ensemble d’une terminologie appropriée. Outre l’étude des termes, il peut être judicieux de rédiger un guide de style qui établira les normes à respecter dans la traduction, cela contribue à donner une image cohérente et sérieuse de votre entreprise.

Bon nombre d’entreprises choisissent encore de traduire leurs documents techniques et publicitaires en interne, sans outils spécifiques. Grave erreur ! En effet, les agences de traduction sont habituées à travailler sur des projets volumineux et répétitifs avec une technologie de Traduction Assistée par Ordinateur (TAO) qui assure rapidité et cohérence. L’utilisation d’une mémoire de traduction ou d’une base de données terminologique vous éviter de chercher à chaque fois la traduction d’un terme, d’une expression, d’un paragraphe déjà traduit par le passé (cliquez ici pour en savoir plus sur le fonctionnement des outils de TAO).

Pour finir, nous vous signalons qu’il existe au sein de l’Organisation internationale de normalisation, un projet d’uniformisation terminologique en matière d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *