Les nouvelles technologies concernent toutes les tranches d’âge, on les retrouve dans le monde de l’entreprise, des loisirs et notamment dans le secteur de la santé.

Nous avons décidé de faire le point sur les solutions numériques à l’usage des médecins et des patients. On n’arrête plus les progrès de la science !

Commençons par voir ce qu’il en est des professionnels de la santé. En 2013, le baromètre Santé Numérique du Cessim (Centre d’Études sur les Supports Spécialisés de l’Information) a révélé qu’Internet représente la « première source d’information médicale pour 56 % des généralistes ». Et bon nombre d’entre eux s’intéressent de plus en plus aux nouveaux médias.

L’étude « Digital Doctor » réalisée par l’entreprise de conseil Accenture nous dévoile également des faits intéressants et notamment ce chiffre : 91 %. C’est le nombre de médecins interrogés qui affirment utiliser activement les Dossiers Médicaux Électroniques (DME). Ce sondage qui a été effectué auprès de médecins originaires de huit pays nous apprend que les États-Unis et Singapour ont enregistré les augmentations les plus importantes en termes d’utilisation du numérique.

Quels usages en font les médecins ? En haut du classement, on retrouve la saisie de données de patients, vient ensuite la réception des résultats cliniques contenant le DME du patient. L’une des fonctions les plus utilisées est celle relative à l’allégement des tâches administratives en milieu hospitalier. D’après les personnes interrogées, ces nouvelles solutions présentent plusieurs avantages : réduction des erreurs médicales, un meilleur accès aux données pertinentes dans le cas d’études cliniques, et enfin l’amélioration des décisions liées aux traitements.

Parmi les solutions numériques ayant récemment vu le jour, il nous faut bien évidemment parler des jeux sérieux, dont nous avions parlé dans un billet précédent. Ces applications numériques dont le nom dérive de l’anglais « serious game » s’appliquent aussi bien aux professionnels de la santé qu’aux patients.

Les professionnels de la santé y voient une opportunité d’enseignement pratique. En effet, ces programmes contribuent activement à la formation du personnel en permettant de se projeter dans des cas concrets, et d’apprendre de ces erreurs afin d’éviter de les répéter. À titre d’exemple, nous pouvons citer le jeu sérieux américain « Pulse ! » conçu en version 3D qui permet de se mettre dans de vraies conditions, il peut même stopper une hémorragie, une véritable révolution.

Quant aux patients, ces jeux sérieux s’inscrivent dans un programme thérapeutique. X-Torp par exemple est un jeu naval qui, selon son programmateur Genious Serious Games, « mesure l’évolution de la maladie d’Alzheimer, stimule les capacités cognitives, favorise l’activité physique et maintient le lien social ». Hammer & Planks est une application à destination des personnes souffrant de troubles moteurs. Ce jeu a été spécialement conçu pour les consoles Wii afin de permettre au patient d’effectuer les mouvements requis.

Les patients peuvent désormais compter sur une variété d’objets connectés. Ces objets issus de la santé intelligente assure une communication avec un ordinateur, une tablette ou encore un smartphone. Ils permettent d’effectuer par soi-même des actions pour connaître leur état de santé (prise de tension, suivi du rythme cardiaque, état de stress) sans avoir à se déplacer chez le médecin. Le produit Health Patch s’inscrit dans cette optique puisque lorsque l’utilisateur le colle à la peau, ce dernier reçoit, via l’objet électronique choisi, des informations en temps réel sur sa condition. Les médicaments peuvent eux aussi être connectés qui, en plus de donner des indications sur la santé du patient, préviennent ce dernier oar SMS d’un éventuel oubli du traitement. Mais cela va même plus loin, ces objets se mettent au service de la recherche scientifique. C’est notamment le cas de la capsule violacée « Equivital EQ02 LifeMonitor » qui contient un minuscule thermomètre ainsi qu’un émetteur. Cet outil permet à des pompiers australiens  d’approfondir les connaissances liées au stress du corps face à la chaleur ou à un danger pouvant provoquer la mort.

Nous ne pouvons parler du numérique sans mentionner la télémédecine, l’ensemble de pratiques médicales exercées à distance : la téléconsultation, la télésurveillance, la téléexpertise, la téléchirurgie qui offrent une foule d’opportunités et qui feront l’objet d’un prochain article. Alors restez connectés ! Vous pouvez également nous suivre sur Twitter @TradfranFr.

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