Reprenons la définition du sous-titrage du professeur Luyken et al. (1991: 31)[1] :

[…] condensed written translations of original dialogue which appear as lines of text, usually positioned towards the foot of the screen. Subtitles appear and disappear to coincide in time with the corresponding portion of the original dialogue and are almost always added to the screen image at a later date as a post-production.

Maintenant, en nous concentrant sur la phrase suivante « condensed written translations of original dialogue », nous évoquerons quelques règles à suivre afin de veiller à ce que la traduction respecte ces caractéristiques.

  • Il est fondamental d´écouter et regarder attentivement la vidéo, avec l’objectif d’en comprendre le sujet (il est inutile de mentionner qu’il faut disposer du matériel nécessaire à cette tâche : PC, logiciels, casque audio, moniteur, etc.).
  • Réaliser une traduction test afin d’avoir une idée de la longueur du texte traduit, car le sous-titrage prévoit un nombre standardisé de caractères maximum et minimum à respecter par ligne ainsi qu’une durée déterminée, appelée par quelques auteurs l’Espace – Temps.

Le texte traduit doit :

  • Être le plus simple et communément utilisé, en prenant soin de respecter la structure syntaxique.
  • Éviter les répétitions, les redondances et les pléonasmes.
  • Éviter l’excès de noms propres.
  • Omettre les faux départs ou erreurs d’interlocuteur.
  • Éviter les termes mondialement connus comme « yes », « no », « OK ».
  • Éviter les exclamations, telles que « oh », « ah », « wow » et assimilés.
  • Éviter les termes sans signification sémantique, par exemple : « tu sais », «  bien » :

Les compétences requises pour ce travail sont les suivantes :

  • Excellente maîtrise des deux langues et cultures nécessaires à la traduction. Il est indispensable que la langue maternelle du traducteur soit celle pour laquelle le sous-titrage est requis.
  • Connaissances sur la sémiotique du texte audiovisuel.
  • Faculté d’analyse et de synthèse.
  • Capacité à s’autoévaluer.
  • Capacité à travailler rapidement et avec précision.
  • Faculté à interagir avec d’autres professionnels.
  • Excellente maîtrise des outils informatiques.
  • Capacité d’adaptation rapide aux changements et nouveautés des logiciels de sous-titrage.
  • Connaissance des différentes étapes du processus de sous-titrage.
  • Aptitudes à effectuer des recherches documentaires en ligne.

Aujourd’hui, il est très facile de regarder une vidéo en ligne, une série, ou encore un film avec des sous-titres. Nous devons cependant faire très attention à choisir des sous-titres bien rédigés.

[1]    Luyken, G. M., Herbst, T. Langham-Brown, J., Reid, H. and Spinhof, H. (1991) Overcoming Language Barriers in Television: Dubbing and Subtitling for the European Audience. Manchester: European Institute for the Media.

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